La contraction de texte: Méthode


La contraction de texte

L’essentiel :

·               Réduire le format du texte, au quart selon la prescription des épreuves de l’EAF

·               Restituer le point de vue de l’auteur sans commentaire personnel

·               Conserver l’énonciation

·               Respecter l’ordre des idées et la stratégie argumentative

A - L’étape préparatoire : lecture et repérage

·               Quelle est la thèse défendue ?

·               Quelle est l’énonciation ?

·               -Outils : l’auteur s’implique-t-il avec le pronom « Je » ? Emploie-t-il le pronom « nous » qui implique une connivence avec le lecteur ?

·               Quels jugements de valeurs sont exprimés ?

·               - Outils : adverbes « assurément », locutions « peut-être », connotations.

·               La stratégie argumentative de l’auteur : quelles sont les thèses confrontées implicitement ou explicitement ?

·               - Outils : verbes introducteurs valorisants, dévalorisants, marquant une distance, emploi du conditionnel, phrases interrogatives, ironie.

Étudier l’organisation logique du texte

·               - Le découpage en paragraphes marqués par des alinéas. Il coïncide le plus souvent avec l’organisation du texte.

·               - Les relations logiques entre les éléments principaux : cause, conséquence, opposition, addition, temporalité.

·               - Les connecteurs.

Distinguer l’essentiel du secondaire

·               - Identifier les éléments du texte : thèse défendue, thèse réfutée, argument, exemple.

·               - Hiérarchiser, rechercher la concision, supprimer les éléments secondaires : détails, exemples illustratifs.

Faire le plan du texte au brouillon : reconstituer le mouvement du texte

·               - Les idées principales et leur développement.

·               - Les termes de liaison.

B – La rédaction du texte contracté

·               Le texte est reformulé :

·               Le lexique du texte contracté est différent de celui du texte original, sauf pour les mots sans synonyme adapté, exemple : « numérique ».

·               La structure des phrases est personnelle : le texte contracté ne résulte pas d’une simple soustraction de mots.

·               - L’énonciation est respectée, le « je » de l’auteur est conservé s’il est employé, dans tous les cas ne pas écrire « l’auteur dit que ».

·               - La situation temporelle est conservée.

·               - Le texte contracté est équilibré, il conserve les proportions du texte initial à l’intérieur des paragraphes.

Les techniques de réductions :

·               Outils, réduction de groupe de mots : termes génériques en remplacement d’une énumération, remplacement d’une périphrase par un mot, supprimer les présentatifs « c’est », « il y a ». Remplacement par un adverbe d’un groupe prépositionnel : « avec adresse → adroitement ».

·               Outils, réduction de la phrase : remplacement du passif par l’actif, remplacer une forme négative par un mot avec préfixe négatif, reformuler les complétives, relatives et subordonnées en remplaçant par un adverbe, un adjectif, un nom…

La longueur du texte contracté :

·               - Compter le nombre de mots pour vérifier la longueur du résumé : un mot est séparé par un blanc, la préposition « à » compte pour un mot ainsi que l’article élidé « l’ ». Les tirets ne comptent pas « c’est-à-dire » contient 4 mots.

·               - Inscrire le nombre de mots à la fin du texte contracté, la tolérance est de + ou – 10% par rapport au format imposé. Si le format est 200 mots, la tolérance va de 180 à 220 mots.

·               - Respecter le format : c’est un élément de l’évaluation. Le dépassement du format est sanctionné.

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